La première Newsletter du réseau occupons le terrain est sortie !

L’actualité des luttes pour la préservation des territoires et des ressources.

Un mail toutes les 6 semaines avec:

  • les dernières nouvelles du réseau et des collectifs citoyens et associations qui en sont membres.
  • des articles de fond (sur l’aménagement du territoire, les procédures, …)
  • des nouvelles d’ailleurs
  • un agenda des mobilisations

Pour bien commencer 2019, nous vous proposons de découvrir plusieurs belles victoires et d’autres nouvelles de collectifs membres d’Occupons le terrain. Et surtout, de nous aider à faire connaître cette newsletter en transférant ce mail à vos connaissances intéressées par ces thématiques et en leur proposant de s’inscrire!!

Evènement

Les Contes de la Chartreuse

Merci pour cette superbe journée, suivez-nous aussi sur Instagram #unairdechartreuse


Quelle est votre majorité pour la Chartreuse ?

Au moment où débutent les négociations en vue de former une nouvelle majorité, retour sur les propositions des partis pour l’avenir de la Chartreuse

PS

Ne pas autoriser le projet immobilier tel que proposé par le promoteur. Il n’est pas souhaitable qu’un projet aussi massif s’implante à cet endroit.
Repenser la globalité du site avec les associations et les citoyens. Nous proposons de créer un atelier participatif composé d’Un Air de Chartreuse, des élus et des services communaux pour définir la manière de développer le site.
Soutenir le classement du fort et revoir son affectation. Nous soutiendrons toute démarche permettant de faciliter une affectation du site conforme au plan global que nous aurons défini ensemble.
Initier un partenariat local de propreté avec les riverains. Des citoyens participent à maintenir le site en bon état en ramassant les déchets, en organisant des balades … Leur action est complémentaire des pouvoirs publics. Nous les soutiendrons dans leurs démarches en leur mettant à disposition du matériel, et en les mettant en contact avec les services de propreté de la Ville.
Etudier le remembrement du site. A l’heure actuelle, le site est morcelé en plusieurs propriétaires publics et privés. Nous nous engageons à étudier les conditions d’un remembrement public du site, c’est-à-dire de rassembler tous les terrains du site dans le giron public pour s’assurer de la cohérence du développement.

MR pour Liège

Le MR pour Liège défend le site qui a fait l’objet de différents classements (1989, 1991) (monument de l’Enclos des Fusillés, l’Arvô, monument du 1er Régiment de Ligne, …). La Chartreuse est, en outre, reconnue pour son grand intérêt biologique.
Il serait encore possible de classer l’ancien fort de 1820. Les Pays-Bas ont restauré des forts de cette époque pour les transformer en hôtel, par exemple. Des expertises sont en cours. Le MR pour Liège soutient ce classement.
Ces protections sont des atouts fondamentaux pour la survie du site en tant que parc ouvert au public, tant les 5.000 signataires que tous les citoyens des quartiers avoisinants, Grivegnée, Gretry, Amercoeur, Cornillon, Bressoux, Jupille, FayenBois mais aussi aux 200.000 habitants de Liège et tous ceux qui visitent Liège. Nous pouvons en faire une vitrine, une carte de visite.
La Ville de Liège a aménagé le Parc des Oblats. La Chartreuse dans son ensemble pourrait devenir aussi célèbre que le Bois de la Cambre mais pour cela, il est impératif que le Collège change la perception qu’il a de cet espace vert au cœur de Liège.
Le Parc de la Chartreuse est la propriété de la Ville de Liège, de la Défense, de la société Matexi (un des plus gros promoteurs du pays) et de la société Immo-Chartreuse (représentée par un notaire de Charleroi). Cette dernière, pourtant bien active en Italie, semble se désintéresser du site après avoir démoli plusieurs ensembles classés…
Le MR pour Liège propose de réunir l’ensemble des acteurs autour de la table. Outre ses propriétaires, il faut ajouter la Direction Générale de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement (DGARNE), l’Agence Wallonne du Patrimoine (Awap), les promoteurs privés mais aussi les associations de riverains. Chacun pourra exposer sa vision du Parc et émettre des propositions que nous espérons innovantes. Il faut sortir des clivages et des tabous. Il faut pouvoir, s’il le faut, modifier le Rapport urbanistique et environnemental (RUE) ou prévoir des échanges de terrains, dans le respect des droits de chacun. Il faut cependant rester lucide : en cas de classement de l’ancien fort comme monument, construire des logements deviendra impossible et il faudra libérer des espaces ailleurs.
Avec des partenaires ouverts au changement, nous pouvons aboutir à une solution négociée qui permettrait d’éviter des procédures ou des blocages interminables. Sur base d’un projet commun et partagé par tous, nous pourrons aussi négocier de nouvelles sources de financement.

PTB

Nous mettrons fin à toute velléité d’implantation des sociétés immobilières Matexi sur le site de la Chartreuse à Grivegnée.

Vert Ardent

En ce qui concerne « La Chartreuse », Quentin Le Bussy est déjà intervenu en faveur du site en déposant un moratoire (actuellement suspendu vu la demande de classement du fort en cours) Notre position est de :
  1. Préserver le site et certainement son cœur, c’est pourquoi les projets d’urbanisation tels que présentés sont inacceptables (ils couperaient le site en deux).
  2. Proposer une utilisation douce du parc : balade, jogging/running, vélo (y compris VTT par ex avec la déclivité côté Oblat), parc d’aventures ouvert et libre (type cabanes etc…) + activité type accro-branches, verger/potager/apiculture pédagogiques + observatoire biodiversité.
  3. Mettre l’accent sur l’aspect « Pédagogie/tourisme/Patrimoine” autour du Fort et dans celui-ci.

VEGA

Pour VEGA, le plan d’urbanisation doit être revu, en dialogue avec les riverains, mais en tenant compte du besoin de construire du logement et dans une perspective réaliste — ce que ne serait pas l’achat ou l’expropriation de l’ensemble du site (pour un prix qui tournerait entre 10 et 15 millions d’euros) pour le laisser en l’état. Après avoir rencontré les différents acteurs du dossier, nous formulons dès lors une proposition, dont nous espérons qu’elle puisse contribuer à sortir le dossier de l’ornière. Elle repose sur les principes suivants.
  • L’expropriation du fort (ainsi que de tous les terrains actuellement détenus par la société « Immo Chartreuse », gravement défaillante à ses obligations) par les pouvoirs publics, sa rénovation et son affectation à une fonction économique (pôle d’entreprises dans un domaine à définir), sous l’égide d’un acteur public de développement économique (idéalement la SPI). Cette fonction correspond beaucoup mieux que le logement aux caractéristiques du bâtiment. Elle permet aussi de résoudre en partie les problèmes de mobilité que poserait un quartier de logement monofonctionnel. Enfin, ce projet participerait au rééquilibrage de la localisation de l’emploi vers la rive droite de la Meuse.
  • Réactivation du principe du switch, longtemps évoqué, à savoir le transfert de la zone verte de la rue des Fusillés vers les remparts et glacis (et échange de propriété). Construction d’un ensemble de logements, de densité urbaine, dans la zone située à proximité de la nationale 3. De l’avis unanime, cette zone verte est en effet moins intéressante, sur le plan biologique et paysager, que d’autres zones. Le switch permettrait donc à la fois de rapprocher les logements du transport public et de protéger les parties les plus intéressantes du site.
  • Affectation de la zone située à l’arrière du fort (et de ses bâtiments, qui font partie de l’ensemble appartenant actuellement à « Immo Chartreuse ») à une « friche créative », lieu d’accueil d’activités artistiques, en s’inspirant de modèle comme la Belle de Mai (Marseille), la Kulturelle Brauerei (Berlin) ou Christiania (Copenhague).
  • Valorisation patrimoniale et touristique de l’ensemble du site (en réclamant à la Région le classement des parties les plus intéressantes). Création d’un parcours touristique et d’un lieu d’exposition.
  • Extension de la zone de parc entre le fort et la cuvette ainsi qu’entre le fort et le Thier de la Chartreuse.

DéFI

DéFI prend position en faveur de la préservation de l’ancien site militaire de la Chartreuse menacé par un vaste projet immobilier du promoteur Matexi et soutient le collectif “un Air de Chartreuse” dans sa volonté de reconversion du fort et dans sa volonté de préserver l’entièreté du site.

Les Contes de la Chartreuse

Un Air de Chartreuse tiendra un stand aux prochains Contes de la Chartreuse, qui se découleront le samedi 27 octobre de 11h à 18h.
Ce sera l’occasion de fêter le premier anniversaire de notre action citoyenne.
N’hésitez pas à venir échanger quelques mots avec nous !

Retrouvailles 2018

Ce 1er et 2 septembre 2018, Un Air de Chartreuse sera présent à ‘Retrouvailles’ au Parc de la Boverie sur le stand du collectif ‘Occupons le terrain’.
L’occasion de discuter et d’échanger sur les dernières avancées sur le dossier du Fort de la Chartreuse.

Workshop Matexi

Suite à la présentation de l’avant-projet de son futur projet, Matexi avant annoncé qu’elle allait organiser des ateliers participatifs.
Quand nous leur avons demandé des nouvelles de ces ateliers participatifs, voici la réponse que nous avons reçue :

À la sortie de la dernière réunion du 17 mai dernier, nous avons annoncé que la date du prochain workshop sera communiquée.
Il a effectivement été proposé de changer d’endroit pour occuper les locaux que le comité de quartier de Grivegnée Haut nous mettrait à disposition.
Nous devons donc convenir d’une nouvelle date et d’une heure plus adaptée aux éventuels participants.
Je ne manquerai pas de revenir vers vous.
Sincères salutations.

Nous ne manquerons pas de vous informer dès que nous aurons reçu des nouvelles de Matexi.

Motion : la saga continue !

Motion pour la préservation et la mise en valeur du site de la Chartreuse : la saga continue !

Nous vous avons récemment parlé de la motion déposée au Conseil communal du 30 avril par le conseiller ECOLO Quentin le Bussy, et dont Un Air de Chartreuse était la cheville ouvrière.

Que s’est-il passé ensuite ?

L’échevin de l’Urbanisme Jean-Pierre Hupkens a directement demandé le report du vote et convoqué une commission spéciale pour débattre du sujet. Il a également chargé son administration de rédiger une contre-proposition.

Cette contre-proposition avait le bon goût de reconnaitre la valeur du site, mais présentait son urbanisation comme le moteur de sa reconversion. Bref, choc frontal en perspective !

Le conseiller le Bussy a néanmoins accepté que cette version soit présentée en commission spéciale comme document de travail, au même titre que le document original (motion « Un Air de Chartreuse »). Cette première commission s’est clôturée sur une invitation aux nombreux conseillers présents à rédiger, s’ils le souhaitaient, des amendements aux textes sur la table.

Entretemps, nous apprenions que notre action avait convaincu la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles de l’intérêt de sauvegarder le site, et qu’elle était en train de monter un dossier en vue de classer toute la partie bastionnée en tant que monument. Cette information éminemment importante pouvant faire basculer l’avenir de la Chartreuse, le conseiller le Bussy, en concertation avec Un Air de Chartreuse, a demandé à ses collègues de laisser évoluer le dossier, au moins jusqu’au prochain Conseil communal qui aura lieu fin août.

Ce report était pour nous la meilleure option pour plusieurs raisons.

Premièrement, la contre-proposition retombait dans le schéma classique de la mise en oeuvre du RUE de 2008 que nous jugeons obsolète (avis partagé par plusieurs conseillers qui ont visité le site avec nous) et minimisait les effets du classement de la Chartreuse en tant que site.
Deuxièmement, le bon sens veut que nous intégrions dans la réflexion une donnée aussi importante que la décision qui sera prise sur le dossier monté par la Commission Royale concernant le classement en tant que monument.
Troisièmement, il apparait clairement que peu de conseillers connaissent le site. Ce report nous donne de nouvelles occasions de le faire visiter et de convaincre de l’intérêt de le préserver.

Nous ne manquerons pas de vous informer au prochain épisode !

Assemblée générale

Au plaisir de vous y voir nombreux !

Quand : 24 mai 2018 de 19h30 à 22h30

: école pour éducateurs (CPSE), à côté de l’église du Sacré Cœur de Grivegnée

Asbl CPSE, 25 rue des Fortifications à 4030 Grivegnée

Ordre du jour :

  • Motion pour la préservation et la mise en valeur du site de la Chartreuse ;
  • Projet Matexi ;
  • Classement du fort ;
  • Panneaux didactiques ;
  • Divers (la parole est à vous).

 

Notre point de vue sur le nouveau projet Matexi

> Lire le compte rendu de la présentation du projet

 

> Voir la présentation du projet

 

Matexi s’obstine à nous vendre un plan global concerté pour le site de la Chartreuse, alors que la moitié de la ZACC (zone d’aménagement communal concerté) ne lui appartient pas ! Dans ces conditions, quel crédit donné à ce nouveau projet ?

 

D’autre part, les projets présentés par la Ville et par Matexi lors de la RIP mettent en évidence une  différence de vue dans la réalisation des phases 2 (fort) et 3 (arrière du fort). Selon nous, cette différence de vue est suffisamment interpellante pour demander que le bureau Pissart, chargé de l’étude d’incidences, attende une clarification de la situation avant d’entamer un travail dont le résultat sera crucial si Matexi dépose effectivement une nouvelle demande de permis.

 

L’urbanisation du site par phases nous inquiète aussi car elle implique le dépôt de demandes de permis d’urbanisme distinctes. Autrement dit, le décideur (Fonctionnaire Délégué – Région wallonne) n’aura jamais une vue d’ensemble sur les conséquences de l’urbanisation complète de la ZACC de la Chartreuse ; il ne pourra pas non plus prendre une décision sur son urbanisation complète puisque cette urbanisation lui est présentée par petits morceaux ! Or, chacun comprendra qu’il est plus facile de demander 4 permis d’urbanisme pour 4 projets de 60 logements chacun, que d’introduire une seule demande pour 240 logements. Nous pensons que les conséquences de cette urbanisation par phases devraient également être prises en compte dans l’étude d’incidences.

 

Depuis le début de son action, Un Air de Chartreuse plaide également pour une vision du RUE (rapport urbanistique et environnemental). Ce document, adopté en 2008 par la Ville, n’a qu’une valeur indicative, mais il est le seul cadre légal organisant l’urbanisation de la ZACC de la Chartreuse. Or, lors de la RIP, la Ville a dévoilé un projet pour le fort et l’arrière du fort qui rompt avec les lignes directrices données par le RUE. Cette prise de liberté est compréhensible dans la mesure où, depuis 2008, le site a continué sa profonde mutation. Toutefois, nous estimons que le principe de sécurité juridique commande une révision totale et transparente du RUE, plutôt qu’un picorage dans le texte au gré des besoins des uns et des autres.

 

Ensuite, Un Air de Chartreuse rappelle que l’ensemble du domaine de la Chartreuse est classé comme Site par la Région wallonne et que les objectifs et les effets de cet arrêté de classement ne peuvent pas être ignorés. Nous regrettons qu’en 2012, le Fonctionnaire Délégué (Région wallonne) ait accordé un permis de construire 22 logements sur la parcelle située le long du Thier de la Chartreuse (première phase d’un projet plus important) malgré cet arrêté de classement et en dépit d’un avis défavorable de la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles et du Service des Monuments et Sites du Service Public de Wallonie ! Nous insistons donc pour que l’étude d’incidences prenne davantage en compte la valeur esthétique et scientifique qui a justifié  le classement du site.

 

Un Air de Chartreuse rappelle également que le site de la Chartreuse est classé Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB – référence 1893) au même titre que les Coteaux de la Citadelle. D’une superficie d’environ 40 hectares, la Chartreuse se présente actuellement comme un ilot de nature au centre d’une vaste zone extrêmement urbanisée. La faune y est variée et comprend diverses espèces peu communes. Le projet immobilier est d’ailleurs renseigné comme une menace sur la fiche de classement. Nous demandons que l’étude d’incidences prenne davantage en compte les raisons pour lesquelles la Chartreuse est classée SGIB. Il serait également intéressant de considérer les incidences d’un projet immobilier sur un SGIB par rapport au PCDN (plan communal de développement de la nature et au plan PEP’S (programme de redéploiement des espaces verts) de la Ville de Liège.

 

Enfin, Un Air de Chartreuse pointe l’aggravation des problèmes de mobilité  que  l’urbanisation du site de la Chartreuse va entrainer. Nous pensons en effet que la dernière étude d’incidences sous-estime ces problèmes. Matexi a présenté des schémas de mobilité mais, dans la réalité, quels sont les dispositifs qui obligeront les voitures à rentrer dans le quartier par les flèches vertes, et à sortir du quartier par les flèches rouges ? Quand va-t-on réaliser les aménagements au carrefour N3/Fusillés ? Les zones de police concernées vont-elles revoir la mobilité dans le quartier ? Autant de questions qui devront être prises en compte dans la nouvelle étude d’incidences, et qui devraient assez logiquement mettre en lumière le fait que l’urbanisation de la Chartreuse n’est pas une bonne idée.

Réunion d’information préalable

Quelque chose de nouveau a fleuri aux abords de la Chartreuse. Pas une tulipe. Ni une jonquille, d’ailleurs. Une renouée du Japon, alors ? Vous savez, cette plante invasive qui éventre la terre et tue la biodiversité. La comparaison est tentante ! Non, ce sont des panneaux jaunes, annonciateurs d’un regain d’appétit pour le site chez Matexi : le promoteur nous invite à découvrir son nouveau projet.

Rendez-vous est pris à l’école Fernand Chèvremont de Bressoux, ce mercredi 25 avril à 17h30. Le choix est plutôt judicieux : jour des activités extra-scolaires, en pleine heure de pointe, avec obligation pour certains de prendre congé pour assister à cette réunion d’information préalable. On ne va tout de même pas risquer d’informer le plus de monde possible. Malgré ces contraintes, près de 200 personnes sont présentes, intéressées de savoir à quelle (nouvelle) sauce la Chartreuse va être mangée.

Le bureau d’études Pissart, auteur des deux précédentes études d’incidences des projets Matexi sur la Chartreuse, ouvre le bal.

Ensuite, Matexi, en grande forme, présente non pas une, mais trois variantes de son avant-projet ! Cet avant-projet couvre toute la ZACC (Zone d’Aménagement Communal Concerté, c’est-à-dire la partie de la Chartreuse concernée par une urbanisation), créant l’illusion qu’il existe bel et bien un projet global pour la Chartreuse. Que Matexi ne soit pas propriétaire de toutes les parcelles n’est sans doute qu’un détail…

Tentative d’enfumage ensuite avec ces petites punchlines vides de sens : «mobilité douce», «intégration au paysage», «respect du patrimoine», «projet à taille humaine», etc. etc. Aucun des clichés habituels ne nous est épargné.

 

[ TELECHARGER LA PRESENTATION DU PROJET MATEXI ]

 

Disons-le clairement : fondamentalement, l’avant-projet présenté par MATEXI n’a pas changé. Et il ne changera pas.

Car le seul objectif, le vrai, c’est la rentabilité maximale. Pourquoi ne pas l’admettre platement ? Ce serait, somme toute, dans l’ordre des choses.

Cartes, chiffres, tableaux, schémas et plans d’aménagements se succèdent rapidement ; on parle densité, mobilité, sécurité, création d’espaces verts (!). Face à cette déferlante, l’assemblée peine à retenir ses questions. M. l’Echevin de l’Urbanisme intervient pour mettre un couvercle sur la casserole bouillonnante et prie l’assemblée d’attendre son tour.

Revenons à la présentation du projet global. Outre une mouture à peine retouchée de la phase 1 (Thier de la Chartreuse), Matexi arrive avec une proposition de reconversion du Fort et un projet immobilier en partie arrière, issu d’un urbanisme berlinois d’après-guerre. Les yeux de l’assemblée sont toujours rivés sur les plans quand M. l’Echevin de l’Urbanisme prend à son tour la parole pour présenter la version de la Ville. Involontairement ou non, il brouille peu ou prou les plans de Matexi pour le Fort et sa partie arrière, en annonçant que la Ville planche sur la sécurisation de cette partie du site aux frais du propriétaire (Immo Chartreuse), et même sur l’expropriation de ce dernier pour incurie.

Bref, entre la version de Matexi et la version de la Ville, le public n’y comprend plus rien. Cette cacophonie témoigne parfaitement des spéculations et de l’incertitude qui entourent la Chartreuse depuis 30 ans.

S’en est suivi une série de questions émanant d’une assemblée remontée à bloc, non pas contre le projet Matexi (puisqu’il n’y en a pas encore), mais plutôt contre l’opportunité d’urbaniser ce site classé.

Alors, que faire ? Peut-être revenir à la source, aux années 80. Et admettre que la décision de livrer le site à l’habitat n’était pas la bonne. Qu’elle a été prise à un autre âge, à un autre siècle, sans vision, sans connaissance. Et en totale opposition avec ses valeurs naturelles et patrimoniales. Un référendum sur l’intégrité du site de la Chartreuse ? Une consultation populaire ? Pourquoi pas.

Sur une rive droite ultra-bétonnée, la Chartreuse est le seul réel espace de nature en ville. Il faut le préserver et l’aménager en ce sens dans le respect de toutes ses composantes.

Au terme de notre mobilisation de l’automne dernier, le silence de l’ensemble du monde politique liégeois fut, paradoxalement, assez assourdissant. La Chartreuse, c’est pourtant une question qui concerne Bressoux, le Longdoz, Amercoeur, Grivegnée. Les habitants de ces quartiers, ainsi que les Liégeois ne mériteraient-ils pas une prise de position claire ?

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