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Le 7 janvier dernier, nous avons été reçus par Madame la Première Echevine Christine Defraigne, notamment en charge de l’urbanisme, afin de discuter de l’avenir du site de la Chartreuse.
Lors de cette rencontre, nous avons été informés que la SPI avait été mandatée dans le but de déterminer les pistes possibles pour la reconversion du domaine.

A la demande de Madame Defraigne, nous avons été reçus par la SPI le 1 février, et plus récemment le 16 avril. Lors de cette dernière rencontre, la SPI nous a fait part des conclusions de sa mission, qui se résument en 3 scénarios :

  1. Ne rien faire du tout. Entendez par là : ne pas agir. Chacun continue unilatéralement ce qu’il a à faire, avec les conséquences que cela implique (passage en force du promoteur, levée de boucliers des riverains, inaction des pouvoirs publics …).
  2. La Ville sanctuarise l’ensemble du domaine de la Chartreuse, avec les conséquences financières qui en découleraient : expropriations, extension du parc …
  3. Un compromis est trouvé entre tous les acteurs, avec un projet immobilier à densité réduite, et un avenir concerté pour le fort.

Après avoir dépensé plusieurs milliers d’euros pour cette étude, la Ville de Liège a reçu ces résultats courant février, c’est à dire il y a près de 4 mois.

Depuis, nous attendons que la Ville de Liège commente cette étude, et se positionne sur le dossier. Pendant ce temps, la société Matexi continue unilatéralement son chemin.

En témoignent les récents passages de géomètres, ou études de sol en cours sur la parcelle du promoteur. Notre étonnement quant aux manœuvres du promoteur sont justifiées, alors que le Collège Communal n’a pas encore fait part des intentions de la Ville.

Il y a plus de trois semaines, nous avons donc adressé la question suivante à l’ensemble des membres du Collège et du Conseil communal : la Ville de Liège compte-t-elle reprendre un jour ou l’autre la main sur le pilotage de l’opération qui consiste à reconvertir le site ?

Hormis un intérêt de la part de deux conseillers communaux de l’opposition, cette question n’a à ce jour pas encore trouvé réponse. La Ville aurait-elle choisi la première option proposée par la SPI, à savoir celle où elle n’entend pas mener son rôle de pouvoir public ?